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Michka Gorki

Michka Gorki a réalisé son premier film « Rendez-vous romantiques » en 1973, avec l’aide du GREC (Groupe de recherche et d’essai cinématographiques) né des Etats généraux des réalisateurs français en mai 68. Comédienne, auteure-réalisatrice, auteure et metteur en scène de théâtre, elle a travaillé dans différents métiers du cinéma et été responsable pédagogique de 1991 à 2007 à La Fémis (Ecole Nationale Supérieure des métiers de l’image et du son) d’abord chargée du 3ème cycle, puis co-directrice du département réalisation.

https://michka-gorki.weebly.com/

Interprétations

de Michka Gorki (11min, 1975, France)

« L’infirmité des illusions
L’aliénation continuelle d’agressions imprévues
l’impunité d’une foule anonyme forte d’une cohésion de lâcheté
L’impuissance face à l’irrémédiable.
Maitriser ses révoltes fulgurante
A chacun sa bêtise, bien personnelle, bien limitée. » (extrait)
« J’ai réalisé un film dans lequel j’ai hurlé mes révoltes de femme, de comédienne aculée à la folie pour ne pas vouloir jouer le jeu de la bestialité de la société » Michka Gorki, Paroles … elles tournent !,1976

Ella, une vraie famille

de Michka Gorki (1980, 60min)

Avec : Michka Gorki, Marc Mazza, Alexandra Svetchine, Doucha Belgrave, Marie Eve Théry, Ingrid de Hainaut, Bob Swaim, Liliane Braniste
Avec la participation de Michael Lonsdale, Franck Verpillat

Une femme tente de trouver la liberté en expérimentant sa relation aux autres, aux corps des autres. Elle tente de se libérer du traditionalisme normatif de l’éducation reçue par l’invention de relations non conformistes. Cette expérience de déstructuration / reconstruction l’amène à une sereine idée de l’amour.

Rendez-vous romantiques

de Michka Gorki (1973, 30min)

Film comique : quand la femme-objet contre-attaque.
« Michka reçoit et filme à leur insu des hommes qui l’ont abordé dans la rue. Comment réagissent des hommes d’âge et de milieux différents, face à leur rêve : être reçu par une femme qui leur plaît, qui est riche et consentante. »
Met en scène de façon corrosive le système patriarcal des années 1970, où la prégnance du masculinisme et de l’hétérocentrisme engendrent une aliénation et une violence symbolique rendues palpables par la cinéaste qui rejoue la posture de la femme-objet, telle qu’elle est attendue, consentante, riche et belle. Du cinéma féministe où sont croquées relations consuméristes et injonctions faites aux femmes.

Film en entier ci-contre

Les femmes et le Cinéma – Cannes 77

de Michka Gorki (14′, N&B, 1977)

Vidéo produite par la CNAVV et la SRF (société des réalisateurs français), tournée à Cannes en mai 1977, présente la question des réalisatrices et de l’image des femmes au cinéma, avec Marguerite Duras, Chantal Akerman, Paula Delsol, Françoise Lebrun, Patricia Moraz, Soazig Chappedelaine, Nadine Alcan.
Peu de femmes encore réalisent. Pourquoi ? Autocensure ? Censure économique ? Modestie ?