Journée de travail fermée au public
organisée par l’équipe scientifique du programme de recherche
Fabriques de l’art/Fabriques de l’Histoire de l’art (Esba TALM, Esad Grenoble-Valence, HiCSA)
le vendredi 7 novembre 2014
À l’Institut National d’Histoire de l’Art
2 rue Vivienne, Paris 2e
Artistes et curateurs invités : Mathieu Abonnenc, Kapwani Kiwanga, Otobong Nkanga, Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros (directeurs de la plateforme curatoriale le peuple qui manque), Émilie Villez (directrice de la Fondation Kadist).
Organisatrices : Sandra Delacourt, Katia Schneller, Vanessa Theodoropoulou
“Le chercheur et ses doubles” est le troisième et dernier volet du programme de recherche Fabriques de l’art/Fabriques de l’Histoire de l’art (2012-2015) dirigé par Vanessa Theodoropoulou et Tristan Trémeau. Initié en 2012, ce projet a donné lieu à un premier colloque intitulé L’artiste comme historien de l’art et organisé à l’école de beaux-arts de Tours. Y fut spécifiquement étudiée la contribution d’artistes à la réécriture critique de l’histoire de l’art moderniste et à leurs usages de paradigmes hérités d’Aby Warburg. Durant les deux années suivantes, cette réflexion s’est poursuivie à l’INHA dans le cadre du séminaire Quelle actualité pour la critique institutionnelle aujourd’hui? Au cours de ce séminaire, des artistes, des historiens de l’art, des critiques d’art, des commissaires d’exposition et des étudiants en écoles d’art ont présenté et discuté de projets artistiques qui façonnent des récits individuels ou collectifs en s’appropriant les méthodologies des sciences humaines et sociales. Il s’agissait alors de se demander si ces pratiques constituaient un nouveau développement de la critique institutionnelle. La table-ronde qui vient clore ce programme se propose quant à elle d’interroger d’un point de vue méthodologique, épistémologique et politique les enjeux des nouvelles accointances entre le travail de l’artiste et celui du chercheur.