DISTRIBUTION
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Jean-Michel Humeau
Diplômé de l’IDHEC, Jean-Michel Humeau réalise, dans les années soixante deux films documentaires : Brigadier Mikono, détonante chronique des événements de mai 68 au Quartier latin, réalisé dans le cadre de l’Atelier de Recherche Cinématographique et Hé viva Dada, consacré aux happenings présentés au Festival de la Libre expression en 1966. Il est ensuite directeur de la photographie sur une soixantaine de films dont beaucoup primés dans de nombreux festivals (Cannes, Fespaco, Prix Jean Vigo) : Kabala de Hassan Kouyaté, Sucre Amer de Christian Lara, L’enfant lion de Patrick Grandperret, Yeelen de Souleymane Cissé, Chine ma douleur de Dai Stitge ou Les Lip, l’imagination au pouvoir de Christian Rouaud ou autour du révolutionnaire Douglas Bravo. Jean-Michel Humeau enseigne à la FEMIS et à l’école Louis Lumière.
Hé ! Viva Dada
de Jean-Michel Humeau (1965, 39min)
Magnifiquement filmé par Jean-Michel Humeau, « Hé ! Viva Dada » est un compte-rendu du deuxième Festival de la libre expression, « laboratoire des sensations », organisé par Jean-Jacques Lebel au Centre américain des Artistes, boulevard Raspail, en mai 1965.
Happenings et pièces signés Fernando Arrabal, Roland Topor, Alejandro Jodorowsky, Jean Jacques Lebel, Jocelyn de Noblet, Ben, Charlotte Moorman
« Du happening à la pantomime, toutes les formes d’un art total ont été successivement essayées. (…) nous avons pensé que ces documents restaient une preuve de notre génération d’en finir avec les tabous, les faux semblants, le caca de notre société. Le témoignage d’un poète Allen Ginsberg nous a paru nécessaire pour éclairer de l’intérieur cette démarche proche de celle d’Artaud ou de Michaux et qui, à travers ce gâchis, cet éclatement des structures morales vise un art total pour un renouveau de l’homme. » (extrait)
Mikono
de Jean-Michel Humeau (1968, 11min)
« Portrait imaginaire d’un CRS, le brigadier Mikono. Les images des affrontements du quartier Latin en mai 1968 et le commentaire qui tourne en dérision les forces de l’ordre font de ce film une réussite de subversion et d’ironie. »